Le musée lapidaire rassemble près d'une centaine de sculptures de grande qualité qui témoignent de la splendeur passée de l'ancienne abbaye Saint-Martin de Savigny.

En 1892, un agriculteur de la commune de Savigny, Antoine Coquard, recevait la médaille de bronze de la société française d'archéologie, venue récompenser son esprit d'attachement au terroir qui l'avait poussé à rassembler une soixantaine de sculptures du cloître et de l'abbaye de Savigny. Ces sculptures furent quelques temps entreposées à la Doyennerie puis au chalet Montange pour trouver refuge en 1975, dans un cuvier situé au coeur du quartier de l'ancienne abbaye, grâce au Dr Emile Cateland et à son épouse (qui voulut bien respecter les volontés de son mari décédé).

Aujourd'hui ces vestiges de l'abbaye appartiennent à la Commune de Savigny. Au fil du temps, de nouvelles sculptures sont venues compléter la collection initiale réunie par Antoine Coquard. Dernièrement, en juin 2016, la commune a fait l'acquisition de deux bas-reliefs exceptionnels, grâce à des financements publics de l'Etat, de la Région, du Département, de la Communauté de Communes du Pays de l'Arbresle, mais aussi de généreux donateurs privés et associations locales de patrimoine, sans oublier l'association savignoise, Savigny patrimoine d'hier et de demain et sa présidente Odile Moinecourt, qui a oeuvré pour obtenir ces bas-reliefs, qui auraient sans doute été destinés à l'exportation.

42 pièces de cette collection sont classées au titre de l'inventaire du patrimoine depuis le 21 juillet 1959.

Mercredi 21 décembre 2016, la collection municipale dans sa totalité a été classée au titre de l'inventaire du patrimoine lors d'une commission départementale qui s'est tenue à Lyon. Une commission nationale viendra confirmer ce classement au titre du patrimoine national en 2017. Ce classement complémentaire intègre les objets déposés au musée depuis 1959, mais également les 2 bas-reliefs acquis par la commune en juin 2016.

Ces deux pièces d'exception, font l'objet d'études approfondies entre autres par Pierre-Yves Le Pogam, conservateur du musée du Louvre à Paris. Elles ont déjà été rapprochées à d'autres objets de collections américaines.

 

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